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LASIK TEMOIGNAGES ...

 

Jérôme - Paris


Bonjour,

Comme beaucoup, j'ai tellement apprécié la lecture de ces différents témoignages, qui ont été - même les plus négatifs, d'une certaine manière - pour beaucoup dans ma décision, qu'aujourd'hui que je suis passé "de l'autre côté" de la barrière, j'ai envie de contribuer à l'édifice.

Avant : myope depuis l'âge de 12 ans (j'en ai 33) : -3,75 à chaque oeil, légèrement astygmate d'un côté.


Opération : Lasik, clinique de la vision, Paris, Docteur C-S. Les deux yeux le mardi 8 avril 2003 au matin.
Cout : 835 euros par oeil. Pas de prise en charge par ma mutuelle (mutuelle du rempart, Toulouse).

Allons-y :

J-4 mois. Ma femme, un peu moins myope que moi, a décidé de se faire opérer. Elle s'adresse à un ophtalmo de notre quartier (on habite à Bastille) qui l'envoie vers le docteur P., un des fondateurs de la clinique de la vision. Elle est opérée le 21 décembre à midi (1000 euros par oeil), en ressort très contente (nous sommes allés au théatre le soir même et elle n'a depuis jamais connu aucune difficulté (à part yeux secs)). Je me souviens en particulier que le lendemain, un samedi, nous étions montés en haut de l'arc de triomphe avec les enfants, en fin de journée, il y avait une belle lumière sur Paris, et de ce perchoir ma femme disait avoir "une véritable vue d'aigle"... Son exemple me fait méditer.

En septembre 2002, elle avait pris rendez-vous aux 15-20 pour cette opération : premiere date proposée : février. Si bien qu'elle avait été voir ailleurs, mais qu'au lendemain de son opération il nous reste ce précieux créneau à l'hopital public, que je décide donc d'utiliser à sa place.

J-2 mois. Premier rendez-vous aux 15/20. Deux heures d'attente pour être reçu par une ophtalmo fatiguée, dans des caissons mal insonorisés "genre batteries de poulets" (un autre participant à très bien décrit cette ambiance un peu déprimante). Conclusion : oui, je peux être opéré. Prendre rendez-vous avec le docteur C-S, qui opère dans cet hopital. Première date possible : un mois plus tard.

J-1 mois : Rendez-vous avec le D. C-S aux 15/20. A nouveau 2 heures d'attente. Mais je trouve ce docteur clair et efficace, il explique bien les choses, ne cache pas les complications éventuelles. C'est un grand gaillard qui a une solidité qui me plait. Il me dit qu'aux 15/20 une réglementation interne interdit le lasik des deux yeux le même jour. Et que le planning est complet jusqu'à septembre. Mais qu'il opère également à la clinique de la vision. Dans ce cas, les deux yeux sont traités le même jour, et l'opération peut avoir lieu dès avril. Et détail amusant, les tarifs : 5000 francs/oeil aux 15/20, 6000 francs à la clinique de la vision, et 5500 (la poire en deux) pour ceux qui switchent de l'un à l'autre, comme moi.
Je décide donc qu'il m'opérera à la clinique de la vision.

J-1 semaine : Rendez-vous au cabinet privé du D. C-S pour les derniers tests (après goutte dans l'oeil qui explose la pupille façon examen de rétine). Je commence à stresser. L'ophtalmo de ma femme (celui qui avait conseillé le docteur P.) lui a dit qu'il ne fallait surtout pas se faire opérer aux 15/20. Et que le meilleur, c'était le docteur P. C'est sans doute du copinage, mais si il avait raison ? Puisque l'opération de ma femme s'est bien passée, est-ce que ça vaut le coup de gagner 2 fois 170 euros en s'adressant à un autre chirurgien ? Et si le docteur C-S pratique ces tarifs un peu moins élevés, c'est peut-être parce qu'il est moins bon... En plus, j'ai trouvé son nom sur un site d'inventeurs de cocktails... est-ce que c'est un bon vivant, sympathique et équilibré, ou un alcoolique invétéré ? J'opte pour la première option, car le contact reste bon. Ce docteur me plait, c'est à lui que je confierai mes yeux.

J-1 : Stress. J'ai mis tous les collègues du bureau au courant. Je commence à me demander quelle mouche m'a piqué : après tout, je vois bien, avec mes lunettes. Je ne suis pas du tout sportif (plutôt genre intello). Alors pourquoi cette décision ? Je lis, relis, rerelis, tous les témoignages de complications que je trouve sur Internet...
Un demi-lexomyl pour me détendre. Le docteur C-S n'en prescrit pas (parce qu'il ne veut pas dramatiser outre mesure l'intervention) mais il en reste dans la boite que le docteur P. avait prescrite à ma femme.

8 avril 2003 : Jour J, J'ai de la chance, je suis opéré le matin. Encore un demi lexomyl pour être zen. Ma femme m'accompagne. On m'appelle, je m'habille comme lors de l'accouchement des enfants (bonnets, blouse, surchaussures). On m'allonge sur la table. Deux gouttes dans l'oeil droit (une au début, une juste après la pose de l'écarteur). Pas de douleur. Un peu de stress au moment de la découpe du volet, lorsque l'on ne voit plus rien du tout. "Fixez la lumière rouge !". Je m'applique, mais en guise de lumière, c'est plutôt une grosse tâche dont le centre n'est pas facile à discerner. Enfin, ça se passe bien, malgré les "relevez le menton" que le chirurgien me lance régulièrement. Deuxième oeil. Un peu plus décontracté. J'ai mal aux mains à force de les avoir sous les fesses (comme on me l'a demandé). Deux gouttes.
Fin de l'opération. J'ai les paupières lourdes, difficile de garder les yeux ouverts. Lorsqu'ils le sont, je constate que je ne suis pas aveugle, et que j'arrive à lire les grosses lettres "clinique de la vision".
Retour en taxi. Peu de larmes, mais toujours ces paupières lourdes, ces yeux qui se ferment tous seuls. Heureusement que ma femme m'accompagne. Et une petite gêne, genre sable dans l'oeil. Je fais une longue sieste. Au réveil, la gêne a disparu, les paupières ne sont plus lourdes. Et je vois ! De loin, c'est impeccable, de près c'est encore un peu flou (mais j'arrive à écrire cet email, même si je dois choisir 14 comme taille de police !). Juste une petite sensation de lentille sèche dans les yeux. Ma femme me dit que ça va passer, qu'elle avait ressenti la même chose.
Donc, pour l'instant, grand bonheur. Grand espoir que dès demain tout soit redevenu normal.
Je vous tiens au courant !

Bravo encore pour votre site,

Jérôme

18/04/03 : J+10 : presque 12/10 en vision binoculaire (j'ai lu 2 lettres sur les 4 de la ligne), 10/10ème à chaque oeil en monoculaire. Présence d'une petite astigmatie résiduelle à l'oeil droit. Aucun effet secondaire (pas de halo, d'oeil sec,...). Tout va bien.

Juste un détail : j'ai fait un cauchemar. Le petit bout de cornée se pliait comme une lentille (à l'époque, ça m'arrivait au moins une fois par mois). L'ophtalmo m'a dit que passées les 48 premières heures, c'était quasiment impossible.
Bref, tout va bien. Je n'en reviens pas encore.

Quelques renseignements sur l'expérience de mon épouse : myopie de -1.75 aux deux yeux, post-op 4 jours plus tard 12/10ème aux deux yeux. Idem trois mois plus tard. C'est peu dire qu'elle est ravie !

 

 

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