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MON TEMOIGNAGE ... |
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Sylvie - Décembre 2000 et Mars / Juin 2001 - Bordeaux Juillet 2000 : Tentation ! Un ami est venu dîner chez nous avec son épouse. Sa vie vient de changer : il s'est fait opérer de sa myopie et il en est très satisfait. Octobre 2000 : Et pourquoi pas moi ??! Il m'aura fallu quatre mois pour décrocher le téléphone et prendre rendez-vous avec un spécialiste. Cet été, j'ai été en rupture de mes lentilles habituelles et j'ai dû prendre une nouvelle marque. Horreur, j'ai retrouvé les impressions des toutes premières lentilles : inconfort, sécheresse, mauvaise adaptation, etc. etc. Je me suis sentie encore plus vulnérable et dépendante que d'habitude. Je remercie souvent ma bonne étoile de m'avoir fait naître au XX° siècle (et Femme en France mais là ce sont d'autres histoires !!). Sinon, il y a belle lurette que j'aurais été écrasée par n'importe quoi ou engloutie dans le premier trou rencontré ! Ne faites pas comme moi ! Un rendez-vous n'engage à rien ! Je me lance : je téléphone pour prendre rendez-vous avec le Professeur recommandé par mon ami. Inquiétude : il ne consulte plus sur Bordeaux mais dans une petite ville du Nord de la Gironde. Que faut-il en penser ? La standardiste m'oriente vers un autre centre ophtalmologiste dans un hôpital bordelais. Je m'y risque et prends rendez-vous. Recherche sur le web En attendant le jour J, je lance sur le web des recherches le mot-clé : "myopie" . Le thème est peu porteur ! Les sites d'information sont peu nombreux, les forums indépendants inexistants et les pages personnelles brillent par leur absence. Vous découvrez la première !! Je réussis à entrer en contact avec d'autres personnes intéressées par une opération mais je n'en trouve qu'une seule, opérée et qui met en garde contre un effet indésiré (le haze). 9 novembre : Premier rendez-vous 14 heures : RV avec le Professeur J.C.responsable du service d'ophtalmologie. J'ai eu quelques minutes pour faire connaissance avec une jeune femme qui a eu, l'été dernier, des bactéries dans un oeil tout simplement en posant ses lentilles jetables journalières. L'eau du robinet était impure... Il ne suffit pas de se laver les mains, il faut les essuyer complétement avec un chiffon jetable... Peu s'en est fallu pour qu'elle perde son oeil et encore aujourd'hui, elle n'a pas retrouvé sa vision.
Une étudiante en 1ère année
a vérifié ma vue après avoir pris des images de
mon oeil permettant d'en avoir une première définition
: myopie, astigmatisme, etc. J'ai répondu à quelques questions
sur mon état de santé Ensuite, un interne m'a fait un fond d'oeil et
a pris la tension oculaire. Il s'est assuré de mes motivations.
Le Professeur J.C. m'a ensuite reçue, accompagnée
de deux étudiants. Tout d'abord, mon dossier et mes yeux ont été examinés. Ici le paysage change : l'oeil n'est pas touché : pas de paupière "mise sur un crayon" et retournée, pas d'engin collé à l'oeil qui fait "glups" quand on le retire, pas de proximité avec le praticien. Un objet très brillant est simplement approché de l'oeil. Par une technique qui m'est inconnue, l'examen pratiqué est diffusé dans la pièce, sur un écran de bonne taille. Pêle-mêle, j'ai retenu que
Consternation : ça pour moi, c'est le plus dur. Le délai tend à être réduit, 5 jours sont actuellement envisageables. Le Professeur a terminé l'entrevue, en se mettant à ma disposition pour répondre à toutes futures questions. J'ai pris rendez-vous pour jeudi prochain 14 h, pour d'autres examens. Mes yeux sont "casqués" depuis 24 ans... Le lendemain, j'ai remis mes lentilles et deux heures après, je les ai jetées. Je ne vais pas compromettre la réussite de l'opération pour une histoire d'esthétisme. 16 novembre : Bilan préopératoire J'ai de nouveau lu avant et après la dilatation des pupilles, répondu à des questions sur ce que je voyais. J'ai "rencontré" la machine pour laquelle j'ai posé mes lentilles huit jours. Elle permet de donner le relief de l'oeil. J'angoissais un peu : le produit utilisé cette fois-ci pour la dilatation des pupilles permet une paralysie transitoire de l'accommodation. En fait, je n'ai rien senti de particulier. Je n'ai simplement retrouvé ma vision de près que dans le milieu de la matinée le lendemain. Le résultat de ce bilan confirme la faisabilité de l'opération. J'ai pris rendez-vous pour le vendredi 1er décembre. Il faut avoir enlever ses lentilles minimum trois jours avant. L'oeil dominé (celui que l'on n'utilise pas pour prendre une photo !) sera opéré le premier. LE JOUR J ...
Déception : les opérations ont été annulées pour raisons techniques et je l'ai appris vendredi matin quand je me suis présentée au rendez-vous.
19 décembre : Opération de l'oeil dominé Rendez-vous à 13 heures, après avoir payé l'opération à la caisse de l'Hôpital. Des examens complémentaires (la "géographie" de l'oeil avec un ordinateur différent de la première fois) et supplémentaires (lecture) ont été effectués. Un petit cachet, des gouttes dans l'oeil, un peu d'attente et c'est mon tour d'y aller, cheveux, vêtements et chaussures couverts. J'ai dû donner mes lunettes en entrant donc je n'ai pas vu grand chose !! Je me suis allongée et j'ai calé la tête dans la cavité prévue à cet effet. Au-dessus, l'ordinateur, très sobre. Le professeur a commenté au fur et à mesure ses gestes pour moi et les personnes qui étaient présentes. Nous n'étions pas seuls ! En bref, Ce qui m'a le plus impressionné est la découpe
et la levée du capot cornéen : j'ai bien senti le geste
sans ressentir de douleur puisque l'oeil est localement endormi. Mon mari est venu me chercher pour me raccompagner. Les trois premières heures, j'ai eu l'impression d'avoir l'oeil mâché. Impression qui s'est très vite estompée. A travers la coque, j'ai aperçu les dessins des barreaux de l'escalier comme jamais je ne les ai vus sans lunettes ! Jour J + 1 J'ai mis une lentille sur l'oeil droit et la coque pour voyager (train et bus) et je suis partie travailler. C'est mon oeil droit qui a gouverné ma journée. Je n'ai rien noté de franchement spécial. Sauf en fin de journée, j'ai remis mes lunettes. J'avais un travail de saisie à faire : entre le clavier, le texte et l'écran, ce fut un vrai désastre. Mes yeux ne s'y retrouvaient plus du tout. Jour J + 2 : visite post-opératoire Rien de spectaculaire. Je fais des tests. La vue semble monter petit à petit. La netteté est très loin mais je sens que la qualité de la vision est très différente de l'oeil myope. A l'hôpital, Il ne faut pas s'alarmer des résultats de lecture du jour ! Heureusement. L'examen révéle un point d'inflammation (j'avais compris d'infection). J'ai un collyre supplémentaire à utiliser. J'ai le moral en berne. Ma vue devrait progressivement s'améliorer. Le Professeur prend quelques jours de vacances. Ses consignes : sans changement, il faut que je consulte la semaine prochaine. Avec, dans quinze jours. Fait nouveau : l'oeil gauche a pris le pas sur l'oeil non opéré. J'ai oublié de vous dire : bien sûr, j'ai demandé à ce que mes deux yeux soient opérés en même temps et je remercie aujourd'hui le Professeur pour être plus posé et réfléchi que moi ! Je m'étais qualifée d'impatiente excitée ! Il a dû penser écervelée inconsciente. C'est bien quand tout va bien mais là, pour le cas présent, mon oeil non opéré m'est bien précieux !!... En plus, je n'ai pas du tout arrêté de travailler. La différence entre les deux yeux étant importante, c'est assez galère... Jour J + 7 Les jours passent et se ressemblent : très très faible amélioration. Et aujourd'hui, mardi 8 jours après l'opération, j'y vois même moins bien. Inquiéte, angoissée (surtout que j'avais compris point d'infection au lieu d'inflammation), je profite de mon après-midi de libre pour foncer sans rendez-vous à Pellegrin. Tests de lecture, examens : il est trop tôt pour émettre une conclusion. Il faut attendre. Le fait que je vois moins bien aujourd'hui est expliqué par le phénomène du voile. Le dédoublement des lettres n'est pas non plus inconnu et est relativement fréquent. Il faut patienter. Question récupération, la moyenne des opérés est plus rapide. L'inflammation est toujours présente, les doses quotidiennes sont augmentées. Rendez-vous avec le Professeur dans dix jours.
Mercredi, j'ai perçu le mot METEO sur la 1 !!! Ah quel plaisir ! La correction que m'apporte le verre gauche de mes lunettes n'est plus efficace, j'y vois tout trouble. Jeudi, stupeur ! Installée dans le train, je lisais un bouquin à bout de bras, entre l'oeil avec la lentille et celui sans, c'est à cette distance que je vois le mieux et le plus vite. Mon oeil gauche a déchiff'é quelques mots avec exactitude. Samedi, rien de significatif. C'est par périodes... J'y vois toujours aussi mal avant l'opération sauf par moments. Je n'ai aucune douleur, aucun écoulement, aucun signe physique qui me permette de savoir où en est l'inflammation. Lundi, je débute le siècle en y voyant globalement un peu mieux. Curieusement, c'est les deux yeux ouverts et sans correction que je m'en aperçois le plus. Mais c'est vraiment par flash. Le mot percevoir serait mieux adapté. Mardi, je ne sais pas ce qui s'est passé. J'y vois mal. J'ai l'impression d'avoir perdu tous les progrès que j'avais faits. C'est même une certitude. J'ai le moral en bas. Vivement jeudi. J + 16 : Contrôle post-opératoire Verdict du Professeur : Ce n'est pas le parcours habituel. L'inflammation est résorbée. Rien d'anormal. Il faut encore patienter. Le capot n'aurait pas repris sa position naturelle. Prochain rendez-vous dans quinze jours. Là, deux possibilités : 1° Je suis pleinement satisfaite 2° Je ne le suis pas. Le capot sera décollé avec une spatule et la myopie retraitée. Voilà qui est clair et rassurant. Entre les 2 J'ai remarqué que lorsque j'instillais Aqualarm, j'y voyais mieux une fraction de seconde. C'est très éphémère mais encourageant ! Sinon, rien de rien. Je n'ai pas retrouvé les progrès que j'avais enregistrés précédemment. Le léger mieux est quand même incontestable. Au bureau, j'ai l'oeil droit avec lentille, le gauche libre. A la maison, rien. C'est plus reposant car les deux yeux n'ont pas un grand écart. La correction gauche de mes lunettes n'est plus efficace sauf de loin. Pour regarder la télé, je mets un cache. Côté esthétique, je n'ai jamais eu l'oeil particulièrement rouge. Ma paupière gauche est un peu esclafat (je suis du Sud-ouest !) mais rien de dramatique. L'oeil gauche est plus enfoncé et moins gros. L'oeil droit est plus en relief et plus brillant ou plus dur (lentille). J + 30 : Second contrôle post-opératoire Mon oeil opéré a subi tout un tas d'examens, certains déjà connus, d'autres nouveaux dont la mesure de l'épaisseur de la cornée. Je perçois par moments les plus grosses lettres du tableau de contrôle. Le Professeur a conclu à une sous-correction. L'ordinateur serait le responsable. Un autre patient est dans le même cas que moi. Les données de correction n'auraient pas été exécutées entièrement ou correctement. La machine va donc être vérifiée quitte à être changée. "Je n'ai rien perdu", il suffit de lever le capot et de retraiter. L'hôpital me recontactera. Soit. Mais mon principal sujet d'inquiétude est de savoir quelle correction supplémentaire va être prise en compte. Aujourd'hui, mon oeil est incapable de restituer les progrès qu'il avait enregistrés. Pourtant je suis sûre de moi et ses pages perso m'y aident, j'ai mieux vu. Ce n'était absolument pas révolutionnaire (sauf pour moi) mais c'était beaucoup mieux. J + 66 (25/02) : Certains jours, j'y vois mieux que d'autres, je retrouve les progrès notés. Cependant, de près, les lettres sont, si je fais des efforts pour mieux voir, toujours dédoublées. Est-ce dû au traitement insuffisant, à ma capacité de récupération ? Que puis-je faire ? Enfin, l'ordinateur a été mis en place lundi dernier, des opérations ont eu lieu mercredi. Je n'ai guère apprécié de ne pas faire partie du lot mais le Professeur m'a répondu qu'il vérifiait tout ce qui devait être vérifié. Je pars en Inde dans quelques semaines, sac à dos pour quelques semaines. Je n'ai guère envie ni d'avoir des complications, ni d'y voir aussi mal qu'aujourd'hui. Je suis dans une période de doute et d'angoisse. Avoir le capot décollé ne m'enchante pas du tout. J'ai gardé un souvenir désagréable du début de la première opération, j'avais l'oeil tiraillé à gauche et ouvert à droite. Sensation inquiétante, je ne savais quand cet écartèlement allait cesser. Bref, j'an-gois-se. En plus, comment être sûre du matériel ??? 7/03/2001 : Retraitement de l'oeil gauche L'ordinateur a été soigneusement testé et ouf, mon tour est enfin arrivé. De l'opération du 19 décembre, j'ai gagné 2 dioptries et je suis arrivée à lire jusqu'à 7 (mon meilleur résultat) mais tout est "baveux" et la nuit j'y vois très très mal. L'opération s'est très bien déroulée. Le capot a été ré-ouvert de main de maître, je n'avais même pas l'oeil rouge en sortant. Je n'ai pas du tout retrouvé les perceptions de la première fois. C'est très bref comme intervention. J'ai soigneusement gardé la coque toute la journée. Et le lendemain, le bonheur et le soulagement !! J'y vois ! C'est fabuleux ! Aucun test de lecture n'a encore été effectué. Ce que je vois jour et nuit, est net. MERCI. Pour la première fois de ma vie, j'ai sorti de mon sac à mains l'armada de la parfaite myope (lunettes, lentilles de rechange, étui, produit de conservation). Je suis déjà autonome avec l'oeil gauche (Bien sûr, je n'y verrais pas assez pour conduire. Patience !) . Extraordinaire. J + 1 : Contrôle post-opératoire Le chirurgien est satisfait de l'état du capot. J'ai des collyres à instiller, comme la première fois. Ma vue opérée n'est pas figée et varie. L'oeil droit sur lequel je me reposais depuis mi-décembre, accuse le coup et j'enregistre de grandes variations. J + 6 : Contrôle post-opératoire Tests de lecture avec l'orthoptiste. J'ai 4 pour l'instant. Le professeur est satisfait de l'état de mon oeil. Prochain rendez-vous dans 15 jours. De - 7 à + 4, le mieux est net. Bien sûr, je ne vais pas m'arrêter là. J'espère ! Sans être oiseau de mauvais augure, passer de 4 à 10 me laisse dubitative, perplexe. Ma vue varie beaucoup. Patience. Jeudi, j'ai fait un saut à l'hôpital : le collyre était périmé donc je l'ai jeté. Sans traitement, deux jours après, mon oeil était de plus en plus rouge. Tout est rentré dans l'ordre avec une nouvelle prescription. J + 20 (27/03) : Contrôle post-opératoire Eh bien, j'avais tort de m'inquiéter. Ma vue progresse, j'ai lu toute une rafale de lettres jusqu'à 9 !! Je n'en reviens pas ! En fait, au quotidien, ça fluctue énormément et parfois ce n'est pas très net. Le capot de l'oeil a encore quelques plis. Mais je suis super contente ! Je pars en vacances avec le collyre et plusieurs boîtes de liquide hydratant pour le trajet en avion et autres, et une paire de lunettes de soleil. L'opération de l'oeil dominant est envisagée à mon retour. J + 52 (28/04) : Retour de vacances ! Y voir de l'oeil gauche était absolument génial surtout le matin ou la nuit quand je me réveillais toujours dans des endroits étrangers. C'est très sécurisant. Ma vue fluctue et parfois je me dis qu'il est trop faible pour envisager l'autre oeil. Maintenant que je suis rentrée, je vais soigneusement le tester, oeil droit sans correction. C'est incroyable ce que l'oeil opéré adapte. J'ai toujours la paupière plus basse que l'autre et la différence entre les deux yeux est grande. Entre les ponts, la reprise et les vacances de ma collègue, je ne peux rien envisager avant juin, ce qui me laisse du temps pour encore progresser. 18/05 : J'ai fait un saut à l'hôpital, j'avais des élancements dans l'oeil opéré et je n'y voyais pas terrible. C'est un phénomène courant, c'est l'oeil qui sèche. Du liquide hydatant m'a été prescrit, ma vue est revenue au galop. 31 mai 2001 : Examens pré-opératoires Et c'est reparti. Le temps a tellement passé que les examens ont été refaits pour l'oeil droit. J'ai comme la première fois abandonné la correction par lentille. Sans souci mais avec appréhension. Injustifiée car j'y vois "très bien" même si je n'ai qu'un 9 faible et que les contrastes ne sont pas encore vraiment là, je suis très heureuse. Au pied du mur, mon oeil opéré y voit beaucoup mieux que lorsque je ferme l'oeil droit équipé. Un bémol : mercredi, j'ai dû remettre ma lentille pour conduire de nuit, j'étais incapable de me repérer. Heureusement que j'en avais une dans le sac. LE JOUR J... Le matériel était différent de la dernière fois, l'organisation également ainsi que mes perceptions. Je n'ai pas retrouvé le ballet des couleurs de la première fois. Le second oeil était plus sensible, c'est habituel. Soit. C'est bien la première fois que je ne bloque pas sur l'instant de l'opération et que je suis impatiente de "vivre l'après". Il faut dire que c'est très excitant ! J'ai su très vite que cette fois-ci, il n'y avait pas de sous correction. Dans la voiture au pied de l'hôpital, je pouvais lire la plaque minéralogique du véhicule nous précédant là, où une heure plus tôt, je voyais une masse colorée. Quel soulagement, quel bonheur ! Je suis très émue ! Je suis comme la première fois, très éblouie par la lumière. J + 1 : Examens post-opératoires Le Docteur S.V. m'a examinée : le capot est bien et je vois jusqu'à 7 !!!! Parfois j'ai même l'impression d'y voir mieux avec l'oeil nouvellement opéré. A suivre. J + 3 : Nouveau contrôle : 10 avec une seule lettre mal lue. Génial, je n'en reviens pas ! Pour l'oeil gauche opéré deux fois, il faut un peu plus de patience. Je reste à 9 faible. J + 10 : Tout est ok. J'arrête progressivement le traitement avec les collyres. Je m'applique à porter des lunettes de soleil protection 3 et à hydrater mes yeux. Côté look, mes yeux ont la même grosseur et ma paupière gauche s'ouvre de plus en plus. Le temps passant, je m'aperçois que je me suis trompée : la paupière supérieure droite s'est affaisée. 18/08/ 2001 Soit plus de 5 mois après l'opération oeil gauche : ma vue fluctue, même de près, ça s'en va et ça revient. La vision nocturne ne s'est pas encore améliorée. Soit plus de 3 mois après l'opération oeil droit : ma vue s'est encore améliorée et reste fiable de jour comme de nuit. Je n'estimais pas ma vue gauche principalement, suffisante pour conduire en toute sécurité la nuit en plus par temps de pluie et de brume. J'ai donc pris rendez-vous avec un ophtalmo et j'ai choisi le moment critique : la nuit. Commentaires et prescriptions de l'ophtalmo : Données chiffrées : Prescription Lecture de loin Les deux capots sont très différents. D'après
elle, l'oeil gauche n'évoluera pas. Ma conclusion : Bien sûr ma première réaction devant ces chiffres a été d'être décue mais elle a été très vite gommée. C'est incontestable, j'y vois moins bien qu'avec une correction avec lentilles mais j'y vois sans artifice et je suis libérée de mon handicap. C'était le but de l'opération. Passer de - 7 à, au pire, + 3, qu'est-ce que je vois comme choses ! C'est révolutionnaire ! Je suis autonome. Mon oeil droit est là pour me permettre une vie normale et, en plein jour, j'y vois beaucoup mieux. Le complément occasionnel apporté par les lunettes me sert pour la sécurité et le confort. Les verres de mes nouvelles lunettes sont fins et tout légers, ça change ! Elles sont devenues un accessoire. La différence entre les deux yeux sera dans quelques années un avantage. Pour la lecture de près, l'oeil gauche dominera et me permettra de retarder l'appareillage pour la presbytie. Avril 2002 : Depuis mon opération, je continuais à mettre du liquide hydratant. J'avais d'importantes variations de vue et j'en attribuais la cause à la sécheresse de l'oeil. J'ai fait une allergie le mois dernier à ce produit, ce qui m'a conduit à aller voir un ophtalmologiste : aucune lésion, oui les larmes ne sont pas franchement nombreuses, prescription d'un produit similaire à utiliser à la demande. Ce nouveau produit a généré le même inconfort. Du coup, j'ai tout arrêté et .... j'y vois beaucoup mieux, ma vue est beaucoup plus stable. J'ai pris rendez-vous avec J.C. le professeur qui m'a opérée, pour faire une visite de contrôle. Les résultats des tests de lecture sont meilleurs (cela dépend de la difficulté des tableaux) mais l'écart entre les deux oeils reste le même. J.C. m'a bien précisé de faire une visite de contrôle annuel, notre oeil est toujours celui d'un myope et conserve ses risques. Maintenant que j'ai arrêté le collyre hydratant, ma vue est stable et la différence entre la vision diurne et nocturne s'est énormément atténuée. J'oublie mes opérations. Juin 2003 : Visite annuelle de contrôle : vue stable, aucune amélioration, aucune régression.
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