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LASIK TEMOIGNAGES ...

 

Mary-Hélène - Lasik - Paris - Janvier 2001


Août 2000 :

J'ai 34 ans. Je porte des lentilles de contact souples depuis l'âge de 16 ans.

Une de mes collègues m'a parlé de la chirurgie au laser (LASIK). Elle venait de se faire elle-même opérer de la myopie et en était parfaitement enchantée. Son témoignage étant rassurant et son enthousiasme contagieux, elle m'a donc poussée à le faire…

A la suite de son témoignage, je me lance sur Internet pour consulter et imprimer tout ce que je peux trouver sur le LASIK. Certains sites m'ont bien aidée à comprendre la méthode, à évaluer les risques. J'ai même découvert une vidéo d'une opération au LASIK.

Me voilà donc lancée ! Je suis le même parcours que ma collègue, même ophtalmologiste puis même chirurgien.

Décembre 2000 :

Après avoir bien réfléchi, je prends rendez-vous avec l'ophtalmologiste qui doit faire un fond de l'œil. C'est la première étape. Le résultat étant bon, je suis dirigée, avec une lettre de recommandation, vers le chirurgien, le Dr H. (Paris 8ème) qui doit étudier ma cornée. En effet, la cornée doit être assez épaisse et d'une bonne courbure pour que l'opération puisse avoir lieu.

Le chirurgien me confirme que c'est faisable. La deuxième étape est passée. J'ai à cette date -7,25 à l'œil droit et -9,5 au gauche. Le chirurgien me précise qu'il n'arrivera pas forcément à tout corriger pour l'œil gauche. Au pire, je resterais avec -1. Très honnête, il souligne qu'il ne garantit rien (" Il n'est pas assureur ! ") mais ça vaudrait le coup de le faire. Grand moment d'hésitation pour moi… Je me pose des questions : mais si je dois encore après cela porter des lunettes ou lentilles de contact pour conduire par exemple, ou regarder la télé, le jeu en vaut-il la chandelle ? Mille questions me torturent !… Enfin, malgré tout, nous prenons date pour l'opération : ce sera le 11 janvier 2001. Je suis avertie que ce n'est pas remboursé par la sécurité sociale. Ce sera 5.000 F par œil. Un devis m'est remis ainsi qu'une feuille sur laquelle je suis mise en garde sur les risques éventuels de l'opération. Le jour de l'opération, je devrai rendre ces documents signés si je suis partante. En principe, il y aura une prise en charge (90 %) des frais par la Caisse de Prévoyance (pas une mutuelle) à laquelle souscrit mon entreprise. C'est en tout cas le remboursement qu'à obtenu ma collègue. Cela aussi a pesé dans la balance pour le choix ou non de l'opération.

A partir de ce moment, je lis et relis mes documents sur le LASIK. Je dois les connaître par cœur, mais j'ai besoin de me rassurer. J'ai de plus en plus de mal à trouver le sommeil à mesure que la date fatidique approche. Quelle angoisse ! Ma collègue me rassure…

Sur les instructions de mon chirurgien, j'enlève mes lentilles (souples) 48 heures avant l'opération. C'est suffisant. Et je ne me maquille pas les 3 jours qui précèdent. Il ne faut pas non plus se parfumer.

Enfin, le grand jour arrive. J'ai rendez-vous à la Clinique Victor Hugo (Paris 16ème).

Jour J (11.01.01) :

Rendez-vous à 16 heures. Je suis à l'heure mais je dois attendre 2h30 avant que ce soit mon tour. Formidable épreuve pour les nerfs ! Enfin, c'est à moi. On me met une " charlotte " sur la tête, des " chaussons " au-dessus de mes chaussures et une blouse. J'entre dans une petite pièce et m'allonge sur une table, le laser est là, juste-au dessus de mon visage. Un assistant cale ma tête et la maintient avec du gros " scotch ". Je ne peux plus la bouger. Il ne faut d'ailleurs surtout pas. On me cache l'œil gauche avec une coque. Quelques gouttes dans l'œil droit pour l'insensibiliser et voilà le chirurgien qui arrive. Il teste le laser sur le dos de sa main. Ca sent le " cochon grillé ". Tout est OK pour lui. C'est parti !

Il ouvre grand mon œil droit à traiter en premier. Il met les écarteurs sous les paupières et me commente tout au fur et à mesure de l'opération. Je précise ici que le fait de mettre les écarteurs n'est absolument pas douloureux. Un conseil : rester calme, se laisser faire, respirer profondément et tout se passe bien. On n'a même pas l'envie de cligner de l'œil car il est insensibilisé.

Je vois de la lumière rouge (le laser), verte, blanche, … normal. Il faut fixer la lumière rouge. Ensuite, je ressens une forte pression sur le globe oculaire, le chirurgien m'applique l'appareil qui va découper la cornée. La, on ne voit plus rien du tout. C'est normal. C'est le moment de la découpe du " capot " (8 secondes ?). Un aller-retour et c'est fait. Strictement aucune douleur. Le plus dur est passé me dit le chirurgien. Je vois à nouveau les lumières. La petite " tranche " de cornée est découpée mais pas jusqu'au bout. Elle est ensuite soulevée délicatement. Je sens que le chirurgien asperge mon œil de liquides, le nettoie, le sèche enfin avec des petites éponges. C'est ensuite au laser de participer.

Il faut toujours fixer la petite lumière rouge et ne pas trembler. C'est facile. A partir de ce moment, le laser me bombarde. Cela fait du bruit et dure 10 à 15 secondes. L'œil est à nouveau " arrosé ", nettoyé puis le capot est remis en place manuellement. C'est fini. Pas de sang.

L'équipe passe immédiatement à l'autre œil. On me cache l'œil qui vient d'être traité mais j'ai le temps de m'apercevoir que j'y vois déjà mieux. Les spots au-dessus de ma tête son bien plus nets qu'avant ! Ca me donne du courage pour le deuxième. Même scénario pour l'œil gauche.

A la fin, je me lève et on m'invite à m'asseoir dans une petite pièce non éclairée. Seule sa porte laisse entrer la lumière de la pièce voisine. Je dois fermer les yeux. On m'instille des gouttes. J'y reste ½ heure. La vue est encore imparfaite, brouillée mais j'y vois de toute façon bien mieux qu'en entrant. J'ai l'impression d'avoir un peu de sable sous les paupières. On me rassure, c'est normal. La vue est moins nette à gauche qu'à droite. On me dit aussi que c'est normal car on a opéré l'œil droit en premier. Il faut le temps que ça revienne. Après cette période de repos, le Dr H examine mes yeux. Tout semble très bien se passer. Les capots sont bien en place. Il me délivre une ordonnance avec collyres, larmes, antibiotique à suivre scrupuleusement.

Les autres consignes : ne pas se frotter les yeux et ne pas se maquiller pendant un mois (ça, c'est dur pour une fille !), pas de bain de piscine, port de lunettes de soleil s'il y en a.

Il est 19h30, je m'en vais. Dehors, il fait nuit, mais j'y vois comme jamais je n'avais vu sans lentilles ou lunettes. Formidable ! Je suis un peu fatiguée mais ravie. Je passe à la pharmacie et rentre chez moi accompagnée en voiture.

La vue est encore comme " grisée " et les points lumineux (phares des voitures, lampadaires, enseignes) émettent une lumière un peu éblouissante pour moi et je vois un halo autour. Tout n'est pas net. L'œil gauche est toujours moins bon. Je me dis que je ne dois pas être trop exigeante tout de suite. Au coucher, la sensation de grains de sable dans les yeux recommence et ils me piquent. Ils ont tendance à pleurer un peu. Je remets des larmes et collyres et ça va mieux.

J+1 (12.01.01) :

La nuit a été excellente. Aucune douleur ce matin, ni aux yeux, ni aux paupières. C'est de l'histoire ancienne. J'ouvre les yeux et je vois ! Non, pas 10/10, c'est sûr, mais assez pour être autonome et vaquer à mes occupations, écrire, lire, regarder la télé et voir les petits oiseaux dehors. Formidable, non ? Les fortes myopies me comprendront ! Les yeux sont un peu secs, et encore… Je mets mes gouttes et ça va tout de suite mieux. C'est plus confortable.

L'œil gauche n'est toujours pas arrivé au même niveau que le droit. Quelque chose me dit qu'il faut que je me fasse une raison.

Aujourd'hui, c'est ma visite post-opératoire avec le Dr H.

Il constate que le résultat obtenu est très satisfaisant, surtout pour un lendemain. J'ai pratiquement tout récupéré. Cette rapidité est au-dessus de la moyenne. Comme je lui fais remarquer une faiblesse à l'œil gauche, il me fait remarquer que c'était prévisible. Je le savais. Il a fait au mieux en fonction de ma cornée. Il reste -0,75 à gauche. C'est vrai que comparé aux -9,5 avant, ce n'est pas grand chose. Mais je ressens bien le décalage toujours par rapport à l'œil droit qui lui voit parfaitement. Je vais peut-être finir par m'y habituer avec le temps. On verra. Il me dit que la vue peut encore évoluer vers le hausse comme vers la baisse, mais très peu. Il n'y a pas de retouche possible avec ce degré de myopie très faible. Je lui fais part de mes gênes la nuit : halos lumineux autour des sources de lumières vives, vision moindre dans les conditions d'éclairage médiocre. Il me dit qu'il faudra certainement quelques semaines, voir quelques mois pour que cela disparaisse. Il ne faut pas y penser. En tout cas, il est très satisfait du résultat. Il me prescrit un collyre supplémentaire (cortisone) à ajouter au cocktail. Je le revois dans 6 mois et je doit consulter mon ophtalmo dans 1 mois.

J + 2 et 3 (13/14 .01.01) :

Je conduis ma voiture.

J + 4 (15.01.01) :

Je reprends mon travail. Je travaille beaucoup sur écran d'ordinateur. Je suis encore un peu troublée par la différence du niveau de vision des 2 yeux. J'ai un peu de mal à reconnaître les personnes en contre-jour. Les yeux sont un peu fatigués.

J + 7 :

La vue en elle-même évolue peu en effet. Mais je commence à m'habituer au petit décalage des 2 yeux. La vue est moins grisée. Les halos sont atténués autour des sources de lumières. Bref, je me sens mieux.

J + 14 :

Je n'ai plus ces halos. Mais plutôt des éblouissements avec les lumières la nuit. C'est plus confortable tout de même. Cela ne m'empêche pas de conduire la nuit, ni sous la pluie.

Une autre de mes collègues va se faire opérer dans la même clinique la semaine prochaine. C'est l'épidémie ! J'ai hâte de la revoir.

Mercredi 7 février 2001 :

Visite chez mon ophtalmologiste.

J'ai à l'oeil droit 10/10 et au gauche 8/10. Cela peut encore varier sur un mois, puis cela va se stabiliser d'ici 6 mois. A partir de là, on peut considérer que cela ne bougera plus et que l'oeil sera totalement cicatrisé. Si je ne m'habitue pas à ce 8/10 à gauche, je pourrais toujours porter une lentille mais il faut attendre 6 mois. L'oeil doit aussi "travailler" tout seul.

En tout cas, l'opération a été très bien réalisée. Le capot est parfaitement remis en place, pas de plis, pas de bulles, ce qui peut parfois arriver.

J'ai les yeux de moins en moins secs, du coup, je ne pense pas à mettre de larmes. Je suis aussi moins éblouie qu'auparavant, il me semble, par les lumières la nuit.

Je peux (enfin !) me remaquiller. Il faut utiliser des produits "légers", pas de waterproof (les filles comprendront...).

Je revois mon ophtalmo dans 2 mois.

J'ai été remboursée à 80 % par ma caisse de prévoyance.

J + 3 mois (Début avril) :

Visite chez mon ophtalmo : il me reste un peu d'astigmatie aux 2 yeux (-0,5 à gauche comme à droite) et (-0,5) de myopie à l'oeil gauche, ce qui correspond à 6 ou 7/10 à l'oeil gauche et 10/10 à droite. Mais en vision binoculaire, j'arrive finalement à 10/10. L'oeil droit compense ce qui manque à l'oeil gauche... En fait, c'est plus l'astigmatie qui me gêne que la myopie d'après l'ophtalmo.

Le hâlo autour des lumières a pratiquement disparu.

Quand la lumière est plutôt faible, je ressens plus de fatigue et de difficultés à faire la mise au point. Si je voulais, je pourrais porter des lunettes pour la nuit, mais tant que je m'en passe et que je n'ai pas de maux de tête, c'est pas la peine, sinon, j'aurai vite fait de ne plus m'en passer, et il faut que mon cerveau travaille aussi tout seul ! Je me fais à ce décalage.

20/06 : J'ai revu mon chirurgien pour la révision des 6 mois...

Depuis quelques semaines, je ressentai une énorme gêne dès qu'un rayon de soleil montrait son bout du nez... Cela devenait de plus en plus pénible, voir insuportable. Parfois, je ne pouvais même pas ouvrir les yeux sans pleurer. J'avais donc hâte de revoir mon chirurgien.

Il m'a confirmé que j'avais une kératite (inflammation de la cornée) aux deux yeux.

Je dois donc prendre des collyres (Maxidrol et Genac) pendant environ 2 mois, en réduisant les doses progressivement, et me faire suivre par mon ophtalmo habituel. Cette kératite serait d'origine virale... En tout cas, je trouve que je suis certainement plus sensible à tout cela (conjonctivite, keratite,...) qu'avant l'opération. L'oeil a t-il été fragilisé par l'opération ? Je ne sais pas.

Enfin, après une semaine de traitement, ça va déjà beaucoup mieux.

A part ça, il m'a confirmé que j'avais toujours une myopie de (-1) à l'oeil gauche. Je sens bien que tout n'est pas net, mais je m'y habitue. J'ai toujours un peu de mal à voir correctement dans des conditions de faible lumière.

15/10/01 : Moi aussi j'ai toujours du mal dès que la nuit arrive. Mais pour l'instant je n'ai pas encore fait faire de paire de lunettes. Je me dis que je prendrais peut-être trop l'habitude !

Je vais voir ...

 

 

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