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EXCIMER TEMOIGNAGES ...

Claude - Bordeaux - 1998


"J'ai porté des lunettes de vue depuis l'âge de 25 ans jusqu'à l'âge de 43 ans. Au début, je les ai portées seulement pour conduire, mais petit à petit, l'âge aidant, il me les fallait constamment, car même si la myopie n'était pas importante, cela devenait indispensable pour toutes les activités professionnelles, sportives et autres...

J'ai toujours eu du mal à m'adapter au port des lunettes.

Au début des années 80, j'avais entendu parler d'un bateau hôpital russe naviguant au large de Gibraltar avec à bord une équipe de spécialistes ophtalmologues qui déjà opéraient pour résorber la myopie de leurs clients.

La difficulté à l'époque était d'y aller et surtout de pouvoir les contacter. Un petit peu méfiant, j'ai préféré patienter tout en restant à l'affût de la moindre information concernant les progrès réalisés dans les techniques sur les opérations des yeux.

En 1993, j'ai rencontré une collègue de travail hyper myope qui venait de se faire opérer à Bordeaux (Hôpital des enfants) avec une réussite au-delà de ses espérances. La méthode consistait à changer la courbe de l'oeil en pratiquant une incision de l'oeil en plusieurs endroits afin d'obtenir la mise au point la plus parfaite possible.

J'ai choisi ce moment pour demander une consultation à mon ophtalmologue. Rapidement, il me déconseilla l'opération pour trois raisons :

Pas assez de recul sur cette méthode
Les opérations étaient pratiquées que sur des patients dont la myopie était importante
Ma myopie était toujours évolutive.
Je pense que ce n'était pas encore dans les moeurs de pratique ces opérations.

Après presque dix ans, ma collègue ne porte toujours pas de lunettes.

Les progrès réalisés sur les techniques du Laser font qu'aujourd'hui, il est très facile de subir une opération avec une précision considérable même pour des myopies faibles.

Ma première consultation a permis d'une part de savoir si l'opération était possible et d'autre part, d'enregistrer tous les paramètres concernant mes yeux (taux de myopie, géographie de l'oeil, etc...).

Cette opération ne pouvant faire l'objet d'un arrêt de travail, nous nous sommes entendus avec le Professeur pour réaliser l'opération un jeudi soir. Un seul jour de congé a été suffisant pour récupérer de l'opération.

L'anesthésie est effectuée en salle d'attente un quart d'heure avant l'opération en administration quelques gouttes dans l'oeil.

Pendant que le Professeur rentre toutes les données dans le calculateur du Laser, son assistant me fixe bien la tête et prépare mon oeil en écartant les paupières et en raclant avec un petit outillage une fiche "couche de peau" présente sur l'oeil.

Cela est assez désagréable car bien que l'oeil soit endormi, on voit bien tout ce qui se passe. Une fois cette opération terminée, l'opération débute. Tout est automatique : le Laser agit dans une zone de l'oeil bien définie en fonction des paramètres introduits dans le calculateur. Dans la zone de travail, le Laser envoie ses impulsions, suivant un profil précis, accompagnées d'un crépitement électrique. Une odeur de brûlé se fait sentir ce qui a pour effet de faire naître en vous un peu d'inquiétude. Quatre passages de dix secondes ont été nécessaires pour l'opération.

Le Professeur confectionne un pansement pour protéger l'oeil et m'avertit que le réveil risque d'être douloureux.

Effectivement, deux après l'opération, la douleur commence à s'installer. On a l'impression que l'on vous enfonce des aiguilles dans l'oeil.

Entre la douleur et le sentiment de ne plus pouvoir ouvrir l'oeil, le doute ne me quitte plus pendant deux jours. Heureusement, le troisième jour, le mal s'estompe petit à petit.

Une fois le pansement retiré, on s'aperçoit que la vue est déjà bien meilleure qu'auparavant. Les lunettes ne sont donc plus adaptées à la nouvelle situation. Afin de continuer mes activités, il a été nécessaire de mettre un verre non correcteur sur l'oeil gauche.

Au bout d'une semaine, je voyais parfaitement de l'oeil gauche et deux semaines après l'opération, c'était au tour de l'oeil droit.

Cela s'est passé de la même façon que pour le gauche. Une anesthésie plus forte a été nécessaire car une certaine appréhension de subir une deuxième intervention s'est installée chez moi pendant toute l'opération;

Enfin, une semaine après, je ne portais plus de lunettes. Quel plaisir !!! Je n'arrêtais pas de faire quelques expériences dans ma voiture. En effet, je vérifiais en permanence à combien de mètres je pouvais lire les panneaux publicitaires, les plaques numéralogiques des autres voitures, etc.

Deux ans après, je vois toujours bien et je ne regrette pas d'avoir subi ces deux opérations."

Pour un contact direct avec Claude